Fatigués d’avoir des réponses partielles de leurs interlocuteurs au sein du cabinet de Monsieur Blais, les directions des centres d’éducation populaire de Montréal regroupés au sein de l’Intercep se sont présentées à l’improviste vendredi dernier aux bureaux du MELS à Montréal.
À un peu plus d’un mois d’une potentielle expulsion, les centres ignorent toujours si oui ou non les baux qu’ils ont avec la Commission Scolaire de Montréal seront renouvelés et à quelles conditions. Ils souhaitaient obtenir à l’occasion de cette visite un rendez-vous avec le ministre Blais afin de lui faire clarifier sa position et lui réaffirmer pour la énième fois leur souhait de faire partie de la solution.
Après avoir été informés qu’il n’y avait aucun personnel du MELS pour nous recevoir à Montréal, l’Intercep a contacté par téléphone le cabinet du ministre qui leur a répondu ne pas avoir de nouvelles à leur fournir et qui n’a pas donné suite à leur demande de rencontre. Un suivi devait être fait hier, mardi 14 avril. Nous sommes toujours dans l’attente d’un appel ou d’un courriel.
L’échéance devenant très menaçante, de nombreux membres, familles, organismes partenaires, employés et bénévoles commencent à s’inquiéter fortement de l’absence d’informations concrètes. Depuis trois ans, cinq ministres de l’éducation ont eu ce dossier entre les mains et à deux reprises, il a été sur le point imminent d’être réglé… pour finalement être passé tel une patate chaude au (à la) successeur(E).
Cette situation est insoutenable. Il est aujourd’hui plus que temps de répondre aux centres d’éducation populaire précisément sur le sort qui leur est réservé !