Face aux hausses de loyers imposées par la CSDM, des groupes locataires (groupes communautaires et CPE) se sont rassemblés devant le siège social de la CSDM (3737 rue Sherbrooke Est). Ils ont symboliquement déchirés des baux et une grande bannière de papier. Plusieurs groupes se sont engagés à ne pas signer les nouveaux baux afin de s’opposer aux hausses qui mettent en péril leurs activités. Lors du conseil des commissaires de mai dernier, une déclaration signée par plus de 35 groupes a été déposée, demandant à la CSDM de revenir sur sa décision d’imposer des hausses de loyer pouvant dépasser 100%.
« En attendant qu’une solution viable soit trouvée pour les groupes communautaires, les CPE et la CSDM, nous demandons à la CSDM un moratoire de 3 ans minimum sur les hausses de loyer. » affirme Simon Ambeault du Carrefour populaire de St-Michel.
Dans les groupes, les hausses de loyer se traduiront par des mises à pied, des coupures d’activités et de services. On parle de services aux aînés, aux familles défavorisées, aux personnes assistées sociales et immigrantes, et de la qualité des services aux tout-petits en CPE.