Yves Champagne, responsable du secteur intégration des personnes handicapées intellectuelles et animateur des ateliers de poterie-céramique a donné ce matin une entrevue à Radio LaSalle, dans le cadre de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle.
Archives de catégorie : Dossier expulsion
Les centres d’éducation populaire de Montréal vont survivre, mais qui va payer?
Les ministères de l’Éducation, de la Santé et des Services sociaux, de l’Emploi et de la Solidarité sociale ont pris part à une rencontre avec les différents intervenants dans le dossier de la survie des six centres d’éducation populaire de Montréal.
On demande aux CEP une « planification budgétaire », pas un « plan d’affaires », affirme le ministre
La réponse étonnante du ministre François Blais à l’Assemblée nationale
Selon le ministre François Blais, les six centres d’éducation populaire avaient proposé au gouvernement « d’aller chercher des fonds supplémentaires pour réaliser un montage financier pour assurer la survie à long terme ». En fait, c’est lui qui avait demandé aux CEP de mettre sur pied un « plan d’affaires » pour prouver notre viabilité financière et d’aller donc chercher du financement au privé.
La fragile survie des centres d’éducation populaire
Ouf ! Sursis pour les centres d’éducation populaire de Montréal. Ceux-ci devaient effectivement fermer leurs portes le 31 mai dernier, mais on leur accorde encore un an. Toutefois, d’ici la fin octobre, chacun de ces centres devra faire la preuve de sa viabilité financière… une mission qui semble pratiquement impossible. On a beau chercher l’espoir, la situation est critique et il faut vite trouver une solution afin d’éviter cette mort annoncée.
Motion d’appui du conseil d’arrondissement « 30 jours pour sauver les CEP »
Lors du conseil du 6 octobre, le maire Benoit Dorais a proposé la Résolution appuyant les centres d’éducation populaire (CEP) de Montréal et dénonçant l’ultimatum du gouvernement du Québec, adoptée à l’unanimité par le conseil. « Non seulement les CEP s’autofinancent-ils déjà à 48 %, ils sont rentables au plan social. D’ailleurs, la vision comptable de l’éducation populaire du gouvernement du Québec est déplorable et ne tient pas compte des coûts sociaux des fermetures qui seront sans conteste plus élevés que les économies espérées. C’est pourquoi j’invite la population à poser un geste de solidarité en signant la pétition au sauvonslescep.com », expose Benoit Dorais, maire du Sud-Ouest et chef de la 2e opposition à l’Hôtel de Ville.
Si le ministre savait compter
En entrant dans le local de L’Atelier des lettres, j’ai reconnu quelques visages. Yannick, Francine, Guido, Stéphane… Des adultes qui ont eu le courage de surmonter la honte pour entreprendre des démarches d’alphabétisation dans ce centre d’éducation populaire du Centre-Sud.