Le ras-le-bol du milieu communautaire

Manifestation du communautaire

Des manifestants devant le local électoral de Dominique Anglade (Jacques Nadeau Le Devoir)

Marche funèbre à La Malbaie, soupe populaire à Rivière-du-Loup, zone autonome déterminée par des fils de laine à Rimouski, « actions dérangeantes » à Québec, bannières déroulées un peu partout à Montréal, grogne populaire devant des bureaux de députés libéraux : près de 1300 organisations avaient fermé volontairement leurs portes hier et feront de même ce mardi 3 novembre pour protester contre le régime d’austérité imposé par le gouvernement.

Micheline Cromp, coordonnatrice du centre pour femmes Madame prend congé, dans le quartier Pointe-Saint-Charles, à Montréal, était dans la rue lundi matin. Pour elle, les actions du gouvernement Couillard font éclater les dernières lignes de défense derrière lesquelles pouvaient se retrancher les plus menacés. « On est allé, comme tout le monde du communautaire du quartier, devant le bureau de Dominique Anglade », l’ex-candidate de la CAQ devenue tête d’affiche pour le Parti libéral du Québec à l’occasion des élections partielles du 9 novembre.

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